PHOTOGRAPHY * BIH'ART * BIPHOTONEWS directly from Saint-Tropez, France

2020. március 7., szombat

©S'abriter de l'orage (Remastered)


Une pâle lueur tombait d'une pâle fenêtre
J'avais les yeux d'une couleur
Facile à reconnaître
Celle de ces wagons éteints sur les voies de garage
Entrez, dit-elle, et venez vous abriter de l'orage
J'avais traversé les débris de nos nuits féeriques
Trébuché sur nos éboulis, sur nos dégâts magnifiques
Avec encore sur le front son tendre tatouage
Entrez, dit-elle, et venez vous abriter de l'orage
Je parlais du vent sur un lac et d'une voile blanche
Des caresses que ses cheveux recouvrent en avalanche
Du ticket pour l'éternité perdu dans le naufrage
Entrez, dit-elle, et venez vous abriter de l'orage
Je demandais est-ce que plus tard tout redevient solide?
Est-ce qu'on peut exister longtemps suspendu dans le vide
Dans ce vertige continu
Cet arrêt sur image?

©Joe Dassin - Et si tu n'existais pas (Audio)


Et si tu n'existais pas
Dis-moi pourquoi j'existerais?
Pour traîner dans un monde sans toi
Sans espoir et sans regrets
Et si tu n'existais pas
J'essaierais d'inventer l'amour
Comme un peintre qui voit sous ses doigts
Naître les couleurs du jour
Et qui n'en revient pas
Et si tu n'existais pas
Dis-moi pour qui j'existerais?
Des passantes endormies dans mes bras
Que je n'aimerai jamais
Et si tu n'existais pas
Je ne serais qu'un point de plus
Dans ce monde qui vient et qui va
Je me sentirais perdu
J'aurais besoin de toi
Et si tu n'existais pas
Dis-moi comment j'existerais?
Je pourrais faire semblant d'être moi
Mais je ne serais pas vrai
Et si tu n'existais pas
Je crois que je l'aurais trouvé
Le secret de la

©Pierre Bachelet - Et moi je suis tombé en esclavage (1980)


Elle Est d'Ailleurs
Elle a de ces lumières au fond des yeux 
Qui rendent aveugles ou amoureux 
Elle a des gestes de parfum 
Qui rendent bête ou rendent chien 
Mais si lointaine dans son cœur 
Pour moi c'est sûr, elle est d'ailleurs 
Elle a de ces manières de ne rien dire 
Qui parlent au bout des souvenirs 
Cette manière de traverser 
Quand elle s'en va chez le boucher 
Quand elle arrive à ma hauteur 
Pour moi c'est sûr, elle est d'ailleurs 
Et moi je suis tombé en esclavage 
De ce sourire, de ce visage 
Et je lui dis "emmène-moi"
Et moi je suis prêt à tous les sillages 
Vers d'autres lieux, d'autres rivages 
Mais elle passe et ne répond pas 
Les mots pour elle sont sans valeur 
Pour moi c'est sûr, elle est d'ailleurs 
Elle a ses longues mains de dentellière 
À damner l'âme d'un

©Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai (Remastered)


Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai
Mon enfant nue sur les galets
Le vent dans tes cheveux défaits
Comme un printemps sur mon trajet
Un diamant tombé d'un coffret
Seule la lumière pourrait
Défaire nos repères secrets
Où mes doigts pris sur tes poignets
Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai
Et quoique tu fasses
L'amour est partout où tu regardes
Dans les moindres recoins de l'espace
Dans le moindre rêve où tu t'attardes
L'amour comme s'il en pleuvait
Nu sur les galets
Le ciel prétend qu'il te connaît
Il est si beau c'est sûrement vrai
Lui qui ne s'approche jamais
Je l'ai vu pris dans tes filets
Le monde a tellement de regrets
Tellement de choses qu'on promet
Une seule pour laquelle je suis fait
Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai
Et quoique tu fasses
L'amour est partout où tu regardes
Dans les

©Samedi soir sur la terre (Remastered)


Il arrive, elle le voit, elle le veut
Et ses yeux font le reste
Elle s'arrange pour mettre du feu
Dans chacun de ses gestes
Après c'est une histoire classique
Quelque soit la fumée
Quelque soit la musique
Elle relève ses cheveux, elle espère qu'il devine
Dans ses yeux de figurine
Il s'installe, il regarde partout
Il prépare ses phrases
Comme elle s'est avancées un peu
D'un coup leurs regards se croisent
Après c'est une histoire normale
Le verre qu'elle accepte, le sourire qu'il étale
En s'approchant un peu, il voit les ombres fines
Dans ses yeux de figurine
Pas la peine que je précise
D'où ils viennent et ce qu'ils ce disent
C'est une histoire d'enfant
Une histoire ordinaire
On est tout simplement, simplement
Un samedi soir sur la terre
Ils se parlent, ils se

©Samedi soir sur la terre (Remastered)


Il arrive, elle le voit, elle le veut
Et ses yeux font le reste
Elle s'arrange pour mettre du feu
Dans chacun de ses gestes
Après c'est une histoire classique
Quelque soit la fumée
Quelque soit la musique
Elle relève ses cheveux, elle espère qu'il devine
Dans ses yeux de figurine
Il s'installe, il regarde partout
Il prépare ses phrases
Comme elle s'est avancées un peu
D'un coup leurs regards se croisent
Après c'est une histoire normale
Le verre qu'elle accepte, le sourire qu'il étale
En s'approchant un peu, il voit les ombres fines
Dans ses yeux de figurine
Pas la peine que je précise
D'où ils viennent et ce qu'ils ce disent
C'est une histoire d'enfant
Une histoire ordinaire
On est tout simplement, simplement
Un samedi soir sur la terre
Ils se parlent, ils se

©C'est écrit (Remastered)

©Zazie et Axel Bauer - A ma Place -


À ma place
Serait-elle à ma place
Plus forte qu'un homme
Au bout de ces impasses
Où elle m'abandonne
Vivre l'enfer
Mourir au combat
Faut-il pour lui plaire
Aller jusque là
Se peut-il que j'y parvienne
Se peut-il qu'on nous pardonne
Se peut-il qu'on nous aime
Pour ce que nous sommes
Se met-il à ma place
Quelquefois
Quand mes ailes se froissent
Et mes îles se noient
Je plie sous le poids
Plie sous le poids
De cette moitié de femme
Qu'il veut que je sois
Je veux bien faire la belle
Mais pas dormir au bois
Je veux bien être reine
Mais pas l'ombre du roi
Faut-il que je cède
Faut-il que je saigne
Pour qu'il m'aime aussi
Pour ce que je suis
Pourrait-il faire en sorte
Ferait-elle pour moi
D'ouvrir un peu la porte
Ne serait-ce qu'un pas
Pourrait-il faire encore
Encore un effort
Un geste, un

©Quand Je T'aime


Quand je t'aime
J'ai l'impression d'être un roi
Un chevalier d'autrefois
Le seul homme sur la Terre
Quand je t'aime
J'ai l'impression d'être à toi
Comme la rivière au Delta
Prisonnier volontaire
Quand je t'aime
Tous mes gestes me ramènent
A tes lèvres ou à tes bras
A l'amour avec toi
Quand je t'aime
Il est minuit ou midi
En enfer au paradis
N'importe où mais ensemble
Quand je t'aime
Je ne sais plus si je suis
Un mendiant ou un messie
Mais nos rêves se ressemblent
Quand je t'aime
Tous mes gestes me ramènent
A tes lèvres ou à tes bras
A l'amour avec toi
Quand je t'aime
J'ai des fleurs au bout des doigts
Et le ciel que je te dois
Est un ciel sans étoiles
Quand je t'aime
J'ai la fièvre dans le sang
Et ce plaisir innocent
Me fait peur, me fait mal
Quand je t'aime
Tous mes

©Bénye a tavasz első napsugaraiban, a nővéreméknél...


Bénye a tavasz első napsugaraiban, a nővéreméknél...©BIPHOTONEWS

p.s. ... Saint Tropez után szinte már ez is szinte tradició, hogy egy kis testvéri szeretet energiára szükségem van... így került választás vasárnap lévén Bátyám helyett, hogy a nővéremet Barna Évikét látogattam meg... évekkel ezelőtt távol a főváros zajától találtak egy kedves helyet, ahol a madár csicsergés volt akkor a leghangosabb zaj... közös ebéd, természetesen egymás szavába vágtunk, de győztesként mindig én jöttem ki... meséltem a kalandjaimat, a francia provence mélyén történteket... megmutattam a fotóimat... ezzel előhívtuk... a kedvenc közös filmünket a Bor, Mámor, Provence... hát igen, ez a film hűen visszaadja az ottani hangulatot, színeket a táj szépségét az emberek harmónikus életét ... szinte még az illatokat is... a mimóza illatát nekem feltétlen, amit most éreztem ott... Sógoromtól kaptam egy szép verset, elgondolkoztató ... majd kimentünk egy nagyot sétálni a "magyar provence" egyik gyöngyszemébe, ahol boldogan élnek igen sok-sok éve... együtt több, mint 50 éve... tényleg egy csoda nem messze a fővárostól mégis elszigetelten a völgy mélyén, régen patak is csörgedezett a ház előtt... mikor sokat esik néha megtelik újból... sajnálattal láttuk, hogy az erdő akácfái valamitől elfáradtak és egyenként lefeküdtek a földre, megadták magukat ... egy kövön gyönyörű zöld moha, mint egy festmény előttem... most nem vittem magammal a fényképezőgépem, nem akartam, hogy elvesszek megint ebben ... igy az iphone-nal fotóztam le... azt gondoltam, hogy ha  mögöttem a nap, akkor kijön az a szépség, amit ez a növény akkor ott sugárzott felém... erre a Sógorom rám szólt, hogy jobb lenne a hatás, ha ellenkezőleg nappal szemben állnék, akkor talán mohát látunk a fotón... és milyen igaza volt... ezen nagyot nevettünk, de én gondolatban megköszöntem... Tőle mindig tanulok valami újat, egy olyan dolgot, amitől több leszek... eszembe jutott ott, hogy 9-10 éves lehettem, amikor fekete-fehér filmet hívtunk elő a piros fényben úszó szobában... vártuk izgatottan, hogy a felvételek sikerültek-e... láttam az egész folyamatot, nagyon elvarázsolt, imádtam ezeket a pillanatokat... egyenként felakaszgadtuk száradni a képeket egy kifeszített madzagra, csipesszel odafogatva, hogy biztonságban legyenek... miközben száradtak ott álltunk felettük és csodáltuk a felvételeket... néhány éve egy alkalommal, akkor még nem voltam fotós arra pontosan emlékszem... nekem adta az előhívó felszerelését, amit addig őrizgetett... akkor még nem is sejthette, hogy az unokái közül az egyik, a "Kismiki", nekem már Ő így marad.., tehetséges fotósnak növi ki magát... azt meg főleg nem, hogy én is az leszek... Viktor fiam kezébe nyomta a nagy bőröndöt, mert Ő már akkor fotózgatott, időközben Film Industry lett... boldogan hoztuk haza a "kincset", erre pontosan emlékszem... mikor elmegyek mellette, gondolatban mindig visszavisz a Sobiesky János 11. szám alatti piros fényben úszó helyiségbe...
1. Moha Sógorom Polczer Miklós szemével

2. Moha BIPHOTONEWS szemével
... íme a fotók: 1. a sógorom Polczer Miklós szemével... a 2. az én BIPHOTONEWS szemével készült...
p.s. ... van még mit tanulnom az biztos ...

Csengének válaszul kérdésedre:

Végrendelet

"Holtom után ne keressetek,
Leszek sehol- és mindenütt leszek"
[Reményik Sándor]

Nem hagyok rátok semmit, mert semmim sincs. Halálommal visszaszolgáltatom testem anyagát is Istennek, használja fel más életek teremtésére. Testem nagy része víz. Legyen belőle egy felhő része, eső, mely tóba folyik össze és úszkáljanak bennem halak és békák. A szén, amely bennem van, beépül egy fába és a Nap fénye oxigént termel általa, hogy az állatok lélegezhessenek. Legyek orgona virága, mit szerelmes ifjú tép le kedvesének, megszagol a leány és én illatos leszek. Legyek fű, amit a kecskék lelegelnek,. Tej lesz belőlem valaki sajtot csinál és egy kislány reggelije leszek. A tejből egy kicsit adnak egy öreg néninek, aki a kunyhója küszöbén üldögélve issza meg és én erőt adok neki, hogy a holnapot érje meg.

Látod, ilyen szép is lehet a halál. 

Reményik Sándor: 

Isten

"Mégis Uram, míg ringsz egy fűszál selymén
Amíg sötétlesz mélyén egy örvénynek
Amig csillagbetükbe írva látlak
Uram, lesz még találkozásom Véled"

p.s. ... a sorok, bölcs gondolatok mögött a természet, az élet körforgása, a lélek szabadon szárnyalása...  milyen egyszerűnek hangzik így olvasva és valahogy ez nem jut eszünkbe... azt gondoljuk az "út végéhez" közeledve, ami talán a kezdet, a fentieket olvasva biztosan.., hogy sokkal nehezebb, bonyolultabb... jó, hogy van olyan valaki, ebben az esetben a Sógorom, aki ezeket a gondolatokat papírra vetette és átadta nekem, köszönöm... továbbitom, hogy eljusson mindenkihez ...


Mi hárman Nővérem Évike, a Sógorom Miklós
 és
Én Barna Icike, ahogy a Nagyi hívott gyermekkoromban
(BIPHOTONEWS)
2020. március 07
Bénye

... a linkekre feltétlen egy kattintást!

2020. március 3., kedd

©Georges Moustaki & Zazie - "Le métèque"


Avec ma gueule de métèque
De Juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents
Avec mes yeux tout délavés
Qui me donnent l'air de rêver
Moi qui ne rêve plus souvent
Avec mes mains de maraudeur
De musicien et de rôdeur
Qui ont pillé tant de jardins
Avec ma bouche qui a bu
Qui a embrassé et mordu
Sans jamais assouvir sa faim
Avec ma gueule de métèque
De Juif errant, de pâtre grec
De voleur et de vagabond
Avec ma peau qui s'est frottée
Au soleil de tous les étés
Et tout ce qui portait jupon
Avec mon cœur qui a su faire
Souffrir autant qu'il a souffert
Sans pour cela faire d'histoires
Avec mon âme qui n'a plus
La moindre chance de salut
Pour éviter le purgatoire
Avec ma gueule de métèque
De Juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents
Je viendrai, ma douce captive
Mon âme sœur, ma source vive
Je viendrai boire tes vingt ans
Et je serai prince de sang
Rêveur ou bien adolescent
Comme il te plaira de choisir
Et nous ferons de chaque jour
Toute une éternité d'amour
Que nous vivrons à en mourir
Et nous ferons de chaque jour
Toute une éternité d'amour
Que nous vivrons à en mourir

2020. március 2., hétfő

© HIVER SAINT TROPEZ FEVRIER 2020 - JE NE T'ÉCRIRAI PLUS (Claude Barzotti)

Hiver Saint Tropez @ BIPHOTONEWS

Je ne t'écrirai plus
Claude Barzotti
Sous un pli bleu je t'envoyais

La Tendresse de Bernard Dimey

Tu trouvais que c'était joli
Tu n'y as jamais rien compris
Je t'envoyais des chansons de Brel
Celles qui frappent où le cœur se fêle
Je pensais qu'elles pourraient, peut-être
Faire pousser un arbre au désert
Je t'envoyais des fleurs séchées

De la lavande et des pensées

Il n'y a pas d'amour heureux
Disait Aragon amoureux
J'écrivais tout et sans pudeur
Je me déshabillais le cœur
Je t'écris une dernière fois
C'est ma dernière chanson pour toi
Je ne t'écrirai plus, je n'en ai plus besoin

Je ne t'écrirai plus, maintenant tout va bien

Je ne t'écrirai plus, le calme est revenu
La tempête a cessé, j'ai fini de t'aimer
Je ne t'écrirai plus, je n'en ai plus besoin
Je ne t'écrirai plus, maintenant tout va bien
Je

p.s. ... egy esős nap, ami itt Saint Tropezban március elején szinte télnek számít, meghozza a szép visszaemlékezéseket, dalokat, kalandokat... talán új szerelmet...

©Souvent je pense a vous madame-Claude Barzotti







Madame
Claude Barzotti
Je vous regardais tendrement 

J'aurais bien voulu vous parler 

Mais le courage m'a manqué 

J'aurais voulu vous emmener 
Faire quelques pas à mes cotés 
Sans pour cela imaginer 
Imaginer un tas de choses 
Des choses que je n'oses vous dire madame 
Et pourtant, je pense à vous bien souvent 
Souvent je pense à vous madame 

Souvent, je vous revois madame 

Je suis heureux j'ai des idées 

Et peut-être à demain, vous me prendrez la main 
Souvent, je pense à vous madame 
Souvent, je vous revois madame 
Ne me dîtes pas de m'en aller 
Je pourrais en souffrir et peut-être en mourir 
J'ai au coeur une vieille solitude 

Viendrez-vous do nord ou do sud 

Pour devenir mon habitude 

Vous serez mon premier été 
Ma rose et ma source cachée 
Laissez-moi donc imaginer 
Imaginer un
(merciiii!)

Gyengéden rád néztem

Szerettem volna beszélni veled

De nem volt bátorságom
El akartam venni téged
Vegyünk néhány lépést az oldalamon
Képzelés nélkül
Képzelj el sok mindent
Képzelj el egy ...
Amit nem mertem mondani, asszonyom
És mégis nagyon gyakran gondolok rád
Gyakran gondolok rád asszonyom

Gyakran ismét találkozunk, asszonyom

Örülök, hogy ötleteim vannak
És talán holnap fogja megfogni a kezem
Gyakran gondolok rád asszonyom
Gyakran ismét találkozunk, asszonyom
Ne mondd, hogy menjek el
Meg tudnék szenvedni, és talán meghalni
A szívemben régi magányom van

Északra vagy délre jössz

Hogy szokásom legyen
Te leszel az első nyárom
A rózsa és a rejtett forrásom
Tehát hadd képzelje el