... mai nappal hivatalosan is átléptem a Café de Flore Paris Boulevard Saint-Germain ajtaját a fotómmal, Ady Endre a XX. század egyik legnagyobb magyar költője Párizsban is méltó helyre került...
... amikor pár héttel ezelőtt a Centrál Kávéház-ban ültem a nagy költőnk Ady Endre árnyékában a fotója alatt és kávézgattam egy nagyon kedves francia művészpártoló barátommal, nem gondoltam volna, hogy az ott készült fotóm a Café de Flore falát dísziti majd egy nap a nagy művészek alkotásai között, a híres Alban Jupolli Photographer, Guillaume pollinaire, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Giacometti, Hemingway és Picasso energiáiával keveredve... most már nemcsak Budapesten a Centrál Kávézház-ban van egy törzshelyem, hanem Párizsban is. Igaz, már évek óta, de hivatalosan mától (2016. február 23.) a Cafe de Flore egyik asztala a bejárattól balra a sor végén a pénztár közvetlen közelében, úgy érzem mindig számomra, számunkra törzshely marad ... MERCiiiiii....!'
L'automne est passé par Paris
Hier, à Paris, l'automne s'est glissé sans bruit.
Il descendait la rue offerte à saint Michel
Et, sous les arbres qui dormaient dans la chaleur,
Il est venu vers moi.
M'en allant à pas lents j'approchais de la Seine.
Dans mon âme chantait le feu dans du bois mort
Et la chanson était étrange, pourpre, grave
Et parlait de ma mort.
L'automne m'a rejoint. Il a dit quelque chose
Et le Boulevard Saint-Michel a frissonné.
Tout le long du chemin des feuilles guillerettes
S'amusaient à danser.
Ce ne fut qu'un instant. L'été n'a pas bronché
Et l'automne en riant quittait déjà Paris.
Il est passé. Je suis seul à le savoir
Sous les arbres pesants.
Il descendait la rue offerte à saint Michel
Et, sous les arbres qui dormaient dans la chaleur,
Il est venu vers moi.
M'en allant à pas lents j'approchais de la Seine.
Dans mon âme chantait le feu dans du bois mort
Et la chanson était étrange, pourpre, grave
Et parlait de ma mort.
L'automne m'a rejoint. Il a dit quelque chose
Et le Boulevard Saint-Michel a frissonné.
Tout le long du chemin des feuilles guillerettes
S'amusaient à danser.
Ce ne fut qu'un instant. L'été n'a pas bronché
Et l'automne en riant quittait déjà Paris.
Il est passé. Je suis seul à le savoir
Sous les arbres pesants.
ADY ENDRE AU CAFÉ DE FLORE PARIS © BIPHOTO |
BIPHTO ILONA BARNA PHOTOGRAPHER CENTRAL KÁVÉZÓ BUDAPEST.HU 2016. február 12. |